Selon une révélation de telegraaf.nl qui a provoqué une onde de choc dans la communauté du sport automobile, Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing, est actuellement impliqué dans des allégations d’inconduite sexuelle.
Le journal néerlandais Telegraaf a encore aggravé la situation en examinant des preuves, notamment des photos, des courriels et des messages textuels, qui suggèrent un contenu sexuellement explicite.
Cela a conduit à la publication d’un article qui établit un lien direct entre Horner et le harcèlement sexuel sur le lieu de travail.
L’employée en question, actuellement en congé de maladie, aurait refusé une offre de règlement substantielle de 650 000 livres de la part de M. Horner, préférant intenter une action en justice en Angleterre.
Cette controverse survient alors que l’équipe vient de présenter sa dernière voiture de course à Milton Keynes, un événement qui semble désormais éclipsé par le scandale.
Allégations et troubles internes
Au cœur de l’affaire se trouve une enquête interne lancée par Red Bull GmbH, à la suite d’accusations portées par une employée à l’encontre de M. Horner. Les allégations, qui suggèrent un comportement inapproprié sur le lieu de travail, ont provoqué une agitation importante au sein de l’organisation.
Malgré la gravité de la situation, Horner a publiquement nié ces accusations, soulignant son engagement dans le processus interne en cours et exprimant sa confiance dans l’unité et le soutien de son équipe en ces temps incertains.
Enquête et procédures judiciaires
L’enquête interne, menée vendredi dernier par un avocat perçu comme indépendant, a donné lieu à de longs entretiens avec Horner et l’accusateur, entre autres.
Cependant, le rapport final n’est mystérieusement pas parvenu au siège de Red Bull en Autriche, ce qui laisse supposer qu’il s’agit d’une dérobade délibérée. Cette situation n’a fait qu’accroître les tensions au sein de l’entreprise, des parties prenantes importantes souhaitant apparemment le licenciement de M. Horner.
Le dilemme de Red Bull
Le scandale, désormais appelé “Horner-Gate”, constitue une menace importante pour l’unité du conglomérat Red Bull. Avec les actionnaires majoritaires thaïlandais (51 %) qui soutiennent Horner et la faction autrichienne dirigée par les héritiers de feu Dietrich Mateschitz (49 %) qui exprime sa déception et sa colère, l’entreprise se trouve à la croisée des chemins. La situation est encore compliquée par l’apparente vacance du pouvoir au sein de l’organisation, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’impact potentiel sur l’empire Red Bull, qui pèse un milliard de dollars.